Le pouvoir calorifique d'un bois est inversement proportionnel à son taux d'humidité : plus un bois est humide (60% d'eau et plus, au moment de la coupe, 30 à 40 % après un an de séchage...), moins il produira d'énergie lors de sa combustion. Pour satisfaire votre besoin de chauffage, il vous faudra donc brûler un volume de bois plus important si ce dernier est encore humide.
Le marché régional vous propose aujourd'hui des bûches encore humides (12 à 18 mois de séchage, au mieux) qui afficheront un pouvoir calorifique réduit (PCI < 3 kWh/kg), à un prix compris entre 80 et 95 € du stère.
En utilisant du bois sec et écorcé (humidité comprise entre 10 et 20 %, PCI > 4kWh/kg), vous observerez une réduction significative (jusqu'à 30%) de votre consommation habituelle de bois humide tout en augmentant le rendement de votre appareil. En même temps, vous réduirez vos émissions de gaz à effet de serre et particules fines. L'allumage et l'entretien de votre appareil en seront également facilités (moins de suies et de cendres).
Tout compte fait, compte tenu de la réduction du volume consommé, il ne vous en coûtera pas plus cher de vous chauffer avec du bois sec et sain, prêt à l'emploi au jour de sa livraison.